Riad Salamé, son frère Raja, son fils Nadi, son neveu et une proche collaboratrice à la banque centrale libanaise, Marianne Hoayek, sont visés par cette plainte.
Elle a été déposée le 30 avril auprès du parquet national financier par l’association Sherpa, l’ONG de l’avocat William Bourdon qui lutte contre la grande délinquance financière, et par le « Collectif des victimes des pratiques frauduleuses et criminelles au Liban », constitué par des épargnants spoliés lors de la crise qui frappe le pays depuis 2019.
La presse française vent debout !
Cette plainte, consultée par l’AFP, réclame des investigations internationales pour « blanchiment et recel », « escroquerie », « pratiques commerciales frauduleuses » et « absence de justification de ressources », le tout en « bande organisée ». N’en jetez plus!
Mondafrique reviendra sur ce dossier qui a provoqué une vaste campagne de presse en France. Le gouverneur, Riad Salamé, est ainsi présenté en une du Monde, sous la signature de Benjamin Barthe, comme « l’homme du chaos libanais ». Ce qui est pour le moins un incroyable raccourci sur la réalité d’une crise libanaise ancienne, complexe et éminemment politique. .