Après avoir reçu du dictateur Gabonais Omar Bongo un appartement d’une valeur de 800.000 euros provenant forcément de l’argent public Gabonais, Sonia Rolland, Miss France 2000, égérie de plusieurs marques de beauté et actrice de télévision est toujours choyée par la presse Française de premier plan
Citée dans l’affaire des « Bien mal acquis » pour en avoir reçue un du Dictateur Gabonais Omar Bongo (un appartement de 800.000 euros dans le XVIe arrondissement provenant d’argent public Gabonais), Sonia Rolland Miss France 2000, égérie marques de luxe, actrice de télévision, « très engagée pour l’Afrique » (sic) est choyée par la presse à tout le moins par certains médias qui s’appuyant sur la thèse du « Cadeau d’ami » avancée par Miss France 2000 pour raconter l’amitié entre Omar Bongo et Sonia Rolland et adoucir l’histoire du bien mal acquis que possède toujours la Reine de Beauté.
La Miss et le Dictateur
Alors qu’il est évident que l’appartement « offert » par Omar Bongo à Sonia Rolland « pour la remercier de l’image positive qu’elle donnait de l’Afrique » provient de la prédation des richesses du Gabon (Omar Bongo ne pouvait par ses seuls émoluments de chef d’Etat faire un cadeau d’un tel prix !). Une certaine presse a décidé de présenter une version plus nuancée de ce qui n’est ni plus ni moins qu’une sordide affaire de « recel de détournement de fonds publics » en amitié entre le dictateur Gabonais Omar Bongo et la « Première Miss France Black » (sic).
Si c’est Gala qui le dit…
Gala a publié un article sur l’amitié entre la Miss et le Dictateur. On peut y lire que Sonia Rolland et Omar Bongo sont devenus amis sont devenus amis via Edith Lucie Bongo, deuxième épouse d’Omar Bongo et fille de Denis SassouNguesso, Président du Congo qu’on ne présente plus. Leur amitié était telle que selon les déclarations de Sonia Rolland, l’épouse d’Omar Bongo avait fini par considérer Miss France 2000 « comme sa petite sœur » et que c’est dans ce contexte d’amitié et de liens sororaux qu’en 2003 elle a reçu l’appartement provenant d’argent public gabonais détourné et qu’à l’époque âgée de 22 ans, elle pouvait pas vraiment le refuser…
« Recel de détournement», forcément!
L’histoire est belle et il n’est pas question de remettre en question « l’amitié » entre la reine de beauté française et le couple dictatorial gabonais, mais lorsqu’un ami vous fait cadeau d’un bien issu de la prévarication d’argent public cela s’appelle toujours du recel.
Car – et on ne le dira jamais assez – Omar Bongo ne pouvait avec ses seuls émoluments de chefs d’Etat du Gabon lui faire un tel cadeau.
Toutefois, pour l’instant, l’accusation de « recel de détournement de fonds publics » ne fait que planer sur Sonia Rolland, Miss France 2000.