Officiellement Ali Bongo est en pleine forme

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à Riyad le 25 octobre, n’aurait été victime que d' »une fatigue sévère », d’après Libreville.

Les proches du président gabonais ont dû sortir du silence pour mettre fin à ce qu’ils estiment être spéculations. « Le chef de l’État est toujours attendu à Paris » le 11 novembre, a confirmé à « Jeune Afrique » le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngonde. Selon lui, l’hospitalisation en Arabie Saoudite serait un « non-événement ». « Le président va bien, il se repose. L’État fonctionne, les engagements pris par le gouvernement et par les plus hautes autorités, sur le plan national ou diplomatique, seront respectés », a assuré le Premier ministre gabonais.

Un Président affaibli

Il n’en reste pas moins que le président Ali Bongo a été victime, ces derniers mois, de plusieurs alaises, qu’il a du annuler plusieurs voyages à l’étranger, dont un pour la session annuelle de l’ONU en septembre, et qu’un sérieux black out avait été organisé, depuis son hospitalisation, le 24 octobre, à Riyad, vraisemblablement pour un AVC. A suivre…

 

 

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)