Dominique Inchauspé est l’un des avocats de « Mondafrique », mais aussi un écrivain à ses heures perdues. Il présente ce mercredi 11 juillet à Paris son dernier roman « Velia ».
Dans un hommage à l’élégance d’un monde enfoui, l’auteur nous fait revivre les funérailles grandioses d’un Empire imaginaire. Les guerres lointaines et les régiments détruits font chavirer le coeur d’une femme, Velia, qui se souvient du mari tué au combat dans un assaut désespéré au fond d’une forêt. De l’obsession de cette perte au fantasme d’une vie caressée !
La scène de ce roman sera un empire hors du temps. L’auteur le compose à partir de la France de la fin du XIXème siècle et de l’Empire des Antonins. L’idée d’une civilisation perfectionnée, unique et aux prises avec ces Barbares qu’on ne voit jamais, qu’on devine. L’auteur revendique le droit de rêver à un âge d’or qui n’a peut-être jamais existé que dans son imagination. Peu importe! Autorisons nous cette échappée belle, dans la veine du Désert des Tartares ou du rivage des Syrtes.
L’adieu aux larmes
Velia est imprégnée de beauté, la sienne tout d’abord mais aussi celles des êtres, des objets qui l’entourent et des situations qu’elle vit. Au vrai, son monde est raffiné: la maison Jensiane, marchand d’arts fastueux où elle travaille, certaines de ses relations comme les Régane, grands financiers de l’empire ou Guiliaques Tervennes peintre portraitiste des figures fameuses de Tamiéna, capitale du monde puisque capitale de leur monde. Comment reconstruire sa vie quand on est assailli de propositions flatteuses mais sans panache?
Décalé, lyrique et intimiste à la fois, et toujours d’une écriture ciselée, il faut lire cet adieu aux larmes d’une amoureuse qui au fond croit plus à la beauté qu’à l’amour.
La séance de signature aura lieu à « Ma Librairie du droit », 26 rue Soufflot, le mercredi 11 juillet à 17 heures. Après Un homme dans l’Empire, Editions de L’Âge d’Homme, octobre 2013, voici le quatrième roman de maitre Inchauspé, « Velia », toujours aux éditions de l’Age d’homme, 20 euros, 147 pages,