Niger, Mohamed Bazoum se positionne en « rempart » contre le terrorisme

Le nouveau président du Niger Mohamed Bazoum, dont la cérémonie d’investiture a eu lieu ce jeudi en présence du ministre français des Affaires Etrangères, Jean Yves Le Drian, , a dénoncé le lendemain des « crimes de guerre » commis dans son pays par des « groupes terroristes », lors de son discours d’investiture à Niamey.  

Pour sa première intervention comme président du Niger, Mohamed Bazoum a dénoncé, vendredi 2 avril, les « crimes de guerre » commis dans son pays par des « groupes terroristes », lors de son discours d’investiture à Niamey. Pour faire face à une recrudescence d’attaques jihadistes, le nouveau chef de l’État a annoncé que son « agenda diplomatique sera centrée sur le Mali ».

Le Niger est « confronté à l’existence de groupes terroristes dont la barbarie vient de dépasser toutes les bornes » et qui « se livrent à des massacres de civils innocents à grande échelle commettant à l’occasion de vrais crimes de guerre », a-t-il dit.

Il a estimé que les chefs de ces groupes terroristes « relèvent d’autres pays, jamais aucun chef terroriste n’a fait cas de griefs contre notre État, encore moins formulé la moindre revendication en sa direction ».

Le Niger doit faire face dans sa partie est, proche du Nigeria, aux attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, et dans sa partie ouest, proche du Mali, à celles de groupes affiliés au groupe État islamique (EI) et à Al-Qaïda

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