Niger, l’uranium géré en eaux troubles

Le 26 octobre, le Niger a été suspendu de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) qui exige la publication des transactions entre les Etats et les sociétés du secteur. En cause, les progrès jugés insuffisants du pays notamment en matière de transparence dans l’allocation des permis d’extraction. Le site internet de l’ITIE pointe également les défaillances de l’Etat du Niger dans la mise en place d’un registre public des permis et les écarts considérables entre les exigences constitutionnelles de transparence concernant les contrats extractifs et les pratiques opaques dominantes. Enfin, le conseil d’administration de l’initiative déplore l’arrestation de représentants de la société civile dont des journalistes et des membres du comité régional de l’ITIE. Le Niger était devenu membre de l’ITIE en 2007.