Au Niger, la tension monte à l’approche du Ramadan.
Des émeutes ont déjà éclaté dans plusieurs villes contre le couvre-feu et l’interdiction des prières collectives, décrétés pour lutter contre la propagation du coronavirus. « Nous, on veut seulement prier dans nos mosquées, sans violences, rien de plus, et nous sommes décidés à exercer ce droit religieux », menace Hassane Dari, un jeune commerçant du Lazaret, un quartier populaire de Niamey, interrogé par l’AFP mercredi.
La prière sacrée
« On n’a pas pu faire les prières collectives les vendredis et on veut en plus nous empêcher les prières durant le mois béni de ramadan ? Ça ne va pas se passer comme ça ! » se révolte Hadjia Aïssa, une ménagère de Banizoumbou, un quartier voisin de Lazaret.