Le calme semble revenu au Niger après un début du Ramadan, jeudi 23 avril, dans une chaleur de braise et une athmosphère de violence urbaine.
L’allégement du couvre-feu, après quelques soirées agitées dans les quartiers de la capitale, a permis un -retour au calme. Les jeunes qui ont détruit quelques édifices publics et brûlé des pneus se sont finalement résignés aux mesures mises en place pour lutter contre le Covid-19 : couvre-feu de 21h à 05h00 du matin, interdiction des rassemblements, des prières collectives et fermeture précoce des marchés.
Un confinement trop brutal
L’interdiction de la prière collective n’a pas été le principal moteur de ces troubles. C’est tout un mode de vie et d’organisation sociale qui est mis à mal par l’application de mesures anti coronavirus « coupées-collées » des pays du Nord?