Alors que les menaces terroristes se multiplient, le président Bazoum, à peine élu, coupe les tètes au sein de l’armée nigérienne. Des choix à haut risque politique pour un chef d’état qui ne dispose pas d’un grad capital de sympatjie chez les militaires
L’ancien chef d’état-major de l’armée de terre nigérienne, le général Seydou Badié, relevé récemment de ses fonctions, a été arrêté le week-end à Niamey dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’Etat du 31 mars dernier.
Avant lui, le chef des opérations à l’état-major général des armées nigériennes, le colonel-Major Amadou Djibo avait été arrêté dans le même cadre tout comme le Commandant de la zone de défense de Tillabéri, partie du territoire nigérien se trouvant dans la zone dite des trois frontières.
Cette vague d’arrestation au sommet de la hiérarchie militaire intervient alors que le Niger subi une vague d’attaques terroristes d’une ampleur inédite.