Dans la déclaration qu’il a faite à France Inter le mardi 28 août pour justifier sa démission de ses fonctions de ministre de l’écologie, Nicolas Hulot évoque la nécessité, trop souvent ignorée, de liens renforcés entre l’Europe et l’Afrique.
« L’Europe ne gagnera que si l’Afrique gagne ». Au terme d’une déclaration à France Inter qui peut apparaitre comme une sorte de testament (provisoire?), le ministre de l’écologie revient sur la nécessité pour les élites dirigeantes françaises d’effectuer une « profonde introspection » de leur rapport à « la réalité du monde » et place l’Afrique au coeur de cette réflexion. « Où est passée la taxe sur les transactions financières, s’interroge-t-il, qui était le minimum pour tenter d’aider l’Afrique? »
Tout au long de la journée de mardi où la plupart des médias français sont revenus largement sur le départ de Nicolas Hulot du gouvernement, bien peu, hélas, sont revenus sur les regrets africains de la démission du ministre le plus populaire auprès des Français. Dommage!