Le soulèvement national de l’Iran a marqué son 133ème jour, ce jeudi, alors que des personnes de tous les horizons sont descendues dans les rues pour manifester.
À Zahedan, la capitale de la province du Sistan et du Baloutchistan dans le sud-est de l’Iran, les autorités du régime ont fait voler des hélicoptères militaires pour instiller un climat de peur parmi les habitants avant les manifestations de demain. Des points de contrôle supplémentaires ont également été installés dans différents quartiers de la ville. « Mort à Khamenei ! Maudit soit Khomeini ! »
Mardi soir, des habitants des quartiers de Punak, Shahran et Narmak à Téhéran, avaient commencé à scander des slogans anti-régime visant spécifiquement Khamenei et l’ensemble de l’appareil des mollahs. « Mort au dictateur ! »
Les unités de résistance en Iran ont lancé une série de 17 activités différentes contre le régime des mollahs, mardi 24 janvier, dans les villes du pays. Les cibles étaient des centres à Téhéran et Eslamshahr utilisés par les mollahs pour promouvoir l’idéologie de haine, de misogynie et de fondamentalisme des mollahs, les bases paramilitaires Basij de l’IRGC dans les villes de Qom, Karaj, Mashhad, Shiraz, Kerman, Hamedan, Qazvin, et Shush, l’incendie d’affiches de Khamenei et du fondateur du régime Ruhollah Khomeini dans les villes de Saravan, Langarud et Sarpole Zahab, et l’incendie d’affiches de l’ancien chef de la Force Quds de l’IRGC, Qassem Soleimani, dans les villes de Kashmar, Karaj et Téhéran.
Mardi, à Bampour, dans la même province, des habitants ont affronté les forces de sécurité de l’État au cours desquelles un major et un troisième lieutenant ont été tués et un sergent-major a été blessé.
Mercredi, les familles des condamnés à mort se sont rassemblées mercredi soir devant la prison de Ghezel Hesar à Karaj, à l’ouest de Téhéran, pour protester et demander des informations sur leurs proches. Les rapports indiquent que trois détenus ont récemment été transférés à l’isolement en vue de leur exécution.Dimanche Toujours à Téhéran, les familles des condamnés à mort se sont rassemblées devant le bâtiment judiciaire du régime pour protester contre les condamnations à mort et demander des réponses aux responsables du régime.