Avec la mise en cause récente de plusieurs figures connues de la presse indépendante à Nouakchott (« le site « Cridem », le journal « Le Calame »…) dans l’affaire dite « Mohamed Bouamatou », du non d’un nomme d’affaires et opposant au régime mauritanien, la vraie nature du pouvoir du général Aziz révèle sa vraie nature liberticide. Ces dernières années la Mauritanie avait accompli des progrès dans le domaine de la liberté de la presse avec une sensible diminution des violences et des intimidations à l’encontre des journalistes. Mais en 2014, la condamnation à mort du blogueur Mohamed Cheikh Ould Mohamed pour apostasie, et le vote d’une loi sur les cyber crimes inquiètent. Par peur de représailles, l’essentiel des journalistes s’autocensurent quand ils doivent couvrir des sujets tels que la corruption, les militaires, l’Islam ou l’esclavage – qui existe encore dans ce pays.
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