Dans le cadre de ses activités pacifiques, le mouvement populaire et anti esclavagiste IRA a organisé une marche dans la région de Nouakchott nord à Dar-Naim, le dimanche 18 février 2018, pour dénoncer la hausse des prix des denrées nécessaires, la dévaluation de fait de la monnaie et l’inaction des autorités face à la vague de sécheresse qui frappe le monde rural.
Des geôles discrètes
La marche organisée par les jeunes, les femmes et autres militants d’IRA a été réprimée par une grande violence par le pouvoir du président Mohamed ould Abdelaziz.
Plusieurs militants et militantes ont été blessés par les violentes charges des unités de la police et en raison d’un déluge de bombes à gaz lacrymogène.
Une vingtaine d’activistes enfin du mouvement Abolitionniste ont été arrêtés et conduits vers des lieux inconnus par la police politique. Des dizaines sont déja incarcérés sans jugement et victimes de mauvais traitements.
Malgré la répression, les militants anti esclavagistes sont à nouveau descendus dans la rue le lundi 18 février. La police a chargé comme la veille et deux autres dirigeants du mouvement ont été arrètés.