La gare centrale de Bruxelles sera samedi le théâtre d’une action pacifique pour réclamer la libération de l’opposant mauritanien Biram Dah Abeid, président d’une ONG antiesclavagiste et candidat aux législatives du 1er septembre en Mauritanie.
Biram Dah Abeid, à la tête de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), a été récemment inculpé et écroué pour “atteinte à l’intégrité d’autrui et menace d’usage de violence” à la suite d’une plainte instrumentalisée d’un journaliste mauritanien, Deddah Abdallah, qui l’accusait “de calomnie, d’injures et d’incitation à la haine”.
Il est inédit que dans un pays en pleine campagne électorale et qui se prétend démocratique un des principaux chefs de l’opposition soit incarcéré après une simple plainte pour diffamation…d’un journaliste. Et qui plus est quand le plaignant est connu pour être proche du pouvoir.
Telle est pourtant aujourd’hui la situation en Mauritanie qui s’apprête à voter lros d’élections législatives le 1er septembre