Les quatre candidats malheureux de la présidentielle ont affirmé leur disponibilité au dialogue pour sortir le pays de la crise consécutive au scrutin du 22 juin dernier.
Dans une déclaration distribuée à la presse, quinze partis d’opposition ont condamné la décision du conseil constitutionnel ayant validé l’élection, le 22 juin, du géénral Ould Ghazwani à la tête du pays. Pour eux, cette décision étouffe l’espoir des mauritaniens de corriger les graves fautes commises par la CENI, l’organisme de contrôle nommé par le pouvoir.
Enfin, les partis politiques et les candidats ont saisi l’occasion pour condamner l’arrestation arbitraire du journaliste Ahmed Wediaa, directeur du site Essiraj et vice-président de l’Ong de défense des droits de l’homme, SOS Esclaves, embastillé depuis lundi dernier. Ils ont exigé sa libération immédiate.