Plusieurs militants du mouvement anti esclavagiste IRA qui manifestaient le 7 octobre à Nouakchott ont du être hospitalisés.
Ces manifestants, dont l’épouse du leader anti esclavagiste mauritanien, Biram Dah Abeid, ont été frappés violemment par la police mauritanienne
Lors de l’ouverture de la première session de l’assemblée nationale mauritanienne, élue en septembre dernier, des militants d’IRA–Mauritanie sont venus nombreux protester contre la poursuite de la détention du président du mouvement, Biram Dah Abeid, qui vient d’être élu député.
En août 2018, Biram Dah Abeid avait été placé en détention sur la base de poursuites fallacieuses après la plainte d’un pseudo journaliste, connu pour être proche du régime du président Mohamed ould Abdelaziz.
Une violence extrème
Les unités de la police, lancées contre les militants, ont été d’une violence extrême. Plusieurs manifestants, dont l’épouse de Biram Dah Abeid, se trouvent aux urgences de l’hôpital national. Le pouvoir mauritanien dont le parti n’a obtenu, indique-t-on de source bien informée, moins de 20% des suffrages lors des législatives de septembre, craint par dessus tout une mobilisation populaire qui révélerait le déficit total d’adhésion de la population. C’estpour cette raison que, lundi dernier, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une brutalité disproportionnées, dans le but de dissuader toute nouvelle manifestation de rue