Depuis qu’elle est arrivée en 2012 à la tête de la confédération patronale chérifienne -la CGEM-, Miriem Bensalah a du mal à cacher ses ambitions ministérielles. A chaque fois que l’on évoque un remaniement, son nom est le premier à circuler dans la presse liée au milieu des hommes d’affaires. Il faut dire que lors de la sortie du parti de l’Istiqlal du gouvernement et de son remplacement par le RNI en octobre 2013, cette passionnée de grosses cylindrées a vu le ministère du Commerce et de l’Industrie qu’elle convoite tant lui filer sous le nez. Mais Miriem Bensalah ne lâche rien. Au lendemain des législatives, elle multiplie les approches afin d’hériter d’un strapontin dans la future équipe gouvernementale. Une insistance qui en irrite plus d’un au sommet de l’Etat.