Prévues en novembre-décembre, les élections législatives au Mali ont été de nouveau reportées, cette fois à 2019, sur décision de la Cour constitutionnelle.
Le mandat des députés, qui devait s’achever le 31 décembre, a été prolongé de six mois à la demande de l’Assemblée nationale, a-t-on appris auprès des deux institutions, lundi 15 octobre.
« Pour raison de force majeure », la Cour constitutionnelle « proroge jusqu’à la fin du premier semestre de 2019 le mandat des députés », selon l’arrêt de la cour, qui ne détaille pas les motifs de « force majeure » invoqués.
Un responsable de l’Assemblée nationale a confirmé l’information à l’AFP. « Ce report de six mois permettra de mieux organiser les législatives, mais aussi d’engager les réformes institutionnelles prévues dans l’accord de paix d’Alger et d’apaiser les tensions politiques », a précisé cette source, en référence à l’accord de paix conclu en 2015 avec l’ex-rébellion à dominante touareg et pour lequel un nouveau Pacte de paix, destiné à remettre sur les rails le processus, a été signé lundi soir par le gouvernement malien et les Nations unies.