L’ONU s’inquiète de la viabilité de la Force antiterroriste dite du G5 Sahel qui fait face à des graves problèmes de financement et à des interrogations opérationnelles.
Sur les 415 millions d’euros promis en 2018 par la communauté internationale, un peu moins de la moitié a été déboursé et 199,5 millions d’euros n’ont toujours pas été versés selon l’ONU.
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, lundi 12 novembre, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’alarme « des conditions de sécurité (…) qui se sont rapidement détériorées au cours des six derniers mois »dans la zone dite des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, avec une extension des menaces à l’est de ce pays.
La France fait l’aumone
Responsable en premier chef de l’échec de la force G5 Sahel qu’Emmanuel Macron a voulu créer aux forcepts et malgré les incertitudes sur sa viabilité, la France veut relancer une initiative au Conseil de sécurité pour obtenir un financement pérenne de la force africaine antiterroriste dite G5 Sahel, alors que la sécurité ne cesse de se dégrader. Unpeu court vu l’ampleur des menaces actuelles.