Saïf al-Islam Kadhafi, le fils de l’ancien dictateur, Mouammar Kadhafi, sort de son silence pour la première fois après le report des élections prévues initialement le 24 décembre dernier.
La confusion règne, aucune date pour les élections n’est, en effet, précisée. Le pays se dirige vers la destitution du gouvernement Dbeibah. C’est le moment choisi par Saïf al-Islam pour lancer sa proposition.
Il appelle à organiser rapidement des élections parlementaires pour « éviter des divisons supplémentaires et des nouvelles guerres », précise-t-il, mais aussi pour « respecter la volonté de deux millions et demi de Libyens » et également pour avancer sur la feuille de route, détaille le communiqué.
C’est le fait que la commission électorale n’ait pas annoncé la liste finale des candidats à la présidentielle qui a fait annuler le scrutin. La Commission a alors évoqué un cas de « force majeure » et cette situation est à ce jour inchangée.
Selon Saïf al-Islam, il faut, dans un premier temps, faire des élections législatives pour que le nouveau Parlement élu organise la présidentielle et installe un gouvernement légitime qui met fin aux périodes de transition.
Dans la classe politique libyenne, nombreux sont ceux qui partagent cet avis. La communauté internationale insiste cependant pour que les deux scrutins aient lieu au même moment.
*Source : RFI