Emmanuel Macron et Mohamed ben Zayed apportent un soutien total au maréchal Khalifa Haftar, qui cherche à imposer sa férule sur l’ensemble de la Libye
Une analyse de nos confrères de Maghreb Intelligence.
Les deux pays, qui veulent instaurer un « ordre fort » à Tripoli multiplient les initiatives auprès des pays de la région et des puissances mondiales afin de contraindre le gouvernement « légitime » qui siège à Tripoli à déposer les armes et de se ranger derrière « la dictature éclairée » de l’homme fort de la Cyrénaïque, qui se situe dans la partie orientale de la Libye.
Lamamra, le candidat de Macron
Selon des sources diplomatique, c’est le forcing de Paris et d’Abou Dhabi qui a conduit Ghassan Salamé à jeter l’éponge. Les deux capitales, à la recherche de nouveaux appuis pour renforcer le front pro-Haftar ont décidé de faire un clin d’œil à Alger, qui tente de revenir en force sur la scène libyenne. D’où la proposition de nommer l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères et ancien médiateur de l’Union africaine dans plusieurs conflits, Ramatane Lamamra.
Ainsi, la France et les Emirats, en plus de réactiver, le très docile et francophile Ramatane Lamamra, permettent au pouvoir algérien de se repositionner sur le dossier de son voisin algérien, avec qui l’Algérie partage plus de 1000 kilomètres de frontières communes.