Une semaine après le début des pourparlers inter-libyens sous l’égide de l’ONU à Tunis, la séance s’est achevée sur une note négative. En effet, les deux parties formées d’un côté des députés du Parlement de l’Est du pays et de l’autre des membres de l’ancienne assemblée de Tripoli, ne se sont pas entendus sur les amendements de l’accord de Skhirat, signé en décembre 2015.
Selon Ghassan Salamé, envoyé spécial de l’ONU, il existe toujours des « points de discorde» entre les ces parties. Ces dernières devraient focaliser sur les intérêts du pays, plutôt que sur les intérêts individuels, a-t-il ajouté. Aucune date n’a été annoncée pour les nouveaux pourparlers, ce qui laisse la porte ouverte à un nouvel brouillard politique en Libye.
A noter que l’accord de Skhirat a permis la création du Gouvernement d’union nationale (GNA) actuel, qui n’a toujours pas la confiance du Parlement de l’Est.
Un des points clés du différend entre les deux parties libyennes porte sur l’article 8 de l’accord signé au Maroc. Celui-ci dispose que le GNA a le pouvoir de nommer le Chef des armées. Un principe catégoriquement refusé par les autorités de l’Est, qui soutiennent le général Khalifa Haftar.