Cet accord doit beaucoup au jeune et brillant Premier ministre qatari, Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim al-Thani, qui en négociant avec les Israéliens et les Américains, a mis en évidence la diplomatie offensive menée ces dernières années par l’Émir du Qatar. Le petit Émirat, grand comme un département français, est devenu non seulement un médiateur incontournable au Proche-Orient, mais aussi un intercesseur efficace sur des dossiers sensibles, qu’il s’agisse de l’évacuation des Américains d’Afghanistan ou de la négociation entre la junte tchadienne et son opposition armée.