Gebran Bassil, le gendre de l’ex président Michel Aoun, se déplace beaucoup, notamment dans les régions périphériques du pays – le Nord, la Békaa… – où son assise populaire est limitée.
À chaque déplacement, l’armée est contrainte de déployer 3.000 soldats pour assurer sa sécurité. Or le nouveau cheval de bataille du patron du CPL n’est autre que Joseph Aoun, le commandant en chef de l’armée qui le protège. Et cela dans le seul but de discréditer la « présidentiabilité » de ce militaire qui pourrait être un candidat consensuel pour être élu à la tète de l’État libanais. Pour résumer, 3.000 soldats mobilisés à chaque fois pour entendre un homme politique les critiquer.