Au moins un point d’accord entre le général Toufik, l’ex patron des services algériens ( DRS) et le général Tartag, l’homme qui a pris la tête du DRS, c’est la médiocrité de l’enseignement algérien. Ces deux hauts gradés ont bouclé la semaine passée les inscriptions de leurs petits-fils respectifs au prestigieux lycée international français d’Alger, Alexandre Dumas. Les deux lycéens vont relever le défi de décrocher le bac français qui leur ouvrira les portes de l’enseignement supérieur français. Ils pourront ainsi profiter de la qualité des universitaires françaises alors que les universités algériennes sont de plus en plus contestées pour leur gabegie et leur décadence pédagogique. Les établissements de l’enseignement supérieur algériens défraient sans cesse la chronique en Algérie. Mais tout le monde n’a pas la chance des petits-fils des généraux Toufik et Tartag. Pour entrer au lycée international français, il faut non seulement s’acquitter des près 600 euros de frais d’inscription, soit le salaire d’un cadre en Algérie, mais aussi dépenser pas moins de 4000 euros par an pour les frais de scolarité. N’est pas le petit fils d’un général qui veut en Algérie.
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