Vingt huit ivoiriens (dont un mort) touchés par le Mpox 

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a déclaré la variole du singe ou Mpox « urgence sanitaire publique de sécurité continentale ».

La République Démocratique du Congo (RDC) regroupe plus de 95% des cas, mais l’épidémie se propage sur le continent au-delà de la zone endémique. Mais d’autres payssot désormais touchés comme la Côte d’Ivoire.

La RDC concentre toutes les souches confondues. Il est aussi de loin le pays le plus touché, avec au moins 16.000 cas dont 548 mortels recensés. 

La propagation de l’épidémie

De nombreux cas de clade 1b ont également été détectés dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Suède.Cette situation a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à décréter le 14 août dernier une urgence de santé publique de portée internationale, le plus haut niveau d’alerte sanitaire déjà déclenchée en 2022.

Selon le docteur Daouda Coulibaly, l’Institut national de l’hygiène publique d’Abidjan a enregistré au mardi 20 août, « 28 cas de variole de singe confirmés pour un décès », alors que seulement six cas « non mortels » avaient été enregistrés au 1er août. « La situation n’est pas alarmante », tempère d’ailleurs le docteur Daouda Coulibaly. Car pour lui, on est « au début d’une épidémie naissante », raison pour laquelle « il n’y a pas de flambée ».

Les autorités sanitaires ont tout de même renforcé la surveillance de l’épidémie afin de « casser les chaînes de transmission, identifier les contacts des cas, les isoler et les suivre », a poursuivi le docteur Coulibaly. Des analyses sont en cours pour savoir si les premiers cas de mpox identifiés cette année en Côte d’Ivoire correspondent à la souche du clade 2, identifiée lors de la précédente épidémie mondiale survenue en 2022. Congo (RDC).

L’apparition en 1970

Le premier cas humain de mpox a été détecté en 1970 en République démocratique du Congo (RDC), dans le contexte des campagnes d’éradication de la variole. La maladie est, depuis, endémique en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest.

Longtemps resté relativement peu connu, voire négligé, le mpox (la variole du singe) s’est retrouvé sous la lumière des projecteurs suite à une dissémination mondiale de la maladie, en mai 2022.

En 2022, la «variole du singe» (en anglais monkeypox), a fait brutalement irruption sur la scène internationale. Rebaptisée mpox par l’Organisation mondiale de la Santé, cette maladie est causée par un virus appartenant à la même famille que celui de la variole (officiellement déclarée éradiquée en 1979, grâce à la vaccination). Comme la variole, elle se traduit par de la fièvre et une éruption cutanée, quoique moins sévère.