Flambée du gaz de schiste aux USA, crise mondiale : les pays producteur de pétrole et de gaz voient leur économie tomber et chute libre. Le Qatar n’échappe pas à cette mauvaise passe à telle point que si ce micro était membre de l’Union Européenne il ne pourrait satisfaire aux critères de Maastricht puisqu’en 2015 son déficit annuel risque de dépasser les 5%… Cette conjoncture noire n’empêche pas la petite dictature de continuer d’investir les 200 milliards prévus dans constructions d’édifices en vue de la Coupe du Monde de foot de 2022.
Paradoxe de ce pays qui dépense sans compter son taux de croissance pour l’année devrait atteindre 7,5% en dépit de la chute des cours du gaz et du pétrole, activité qui représente 70% de l’économie du Qatar. Aucun gendarme du FMI ne va venir tirer les oreille de l’émir Tamim mais le coût de sa « fonction publique » est énorme puisque 72% des salariés qataris sont des fonctionnaires, heureux employés qui, comme les héros de Courteline, ne sont pas tenus de fréquenter leurs bureaux. Par ailleurs le pays en endetté à des taux comparables à ne nombreux pays d’Europe. Est-ce cette « récession » qui fait que, trop souvent, le Qatar se montre mauvais payeur ? Un exemple, après avoir réussi à adhérer (par effraction) à la Francophonie, Doha a mis des mois avant de verser sa cotisation…