Le dernier rapport de la Banque mondiale sur les migrations et le développement a estimé que le volume des fonds envoyés par les expatriés vers le Liban est de 6,8 milliards de dollars en 2022 (6,6 milliards de dollars en 2021), faisant du Liban le troisième pays au classement régional derrière l’Égypte (32,3 milliards de dollars) et le Maroc (11,4 milliards de dollars).
En outre, et toujours selon les estimations de la Banque mondiale, le Liban se classe au premier rang de la région et au deuxième rang mondial en termes de contribution des transferts des expatriés au PIB, qui s’élevait à 37,8 % en 2022 (53,8 % en 2021), suivi de la Cisjordanie et de la bande de Gaza (18,6 % du PIB) et de la Jordanie (9,7 % du PIB). LesTonga sont en tête mondialement avec un pourcentage des transferts atteignant 50 % du PIB,
Le rapport de la BM indique aussi que le coût moyen des envois de fonds vers le Liban en provenance des pays à revenu élevé au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques est toujours très élevé.
Le rapport, intitulé » Note n° 37 sur la migration et le développement : les envois de fonds face à des vents contraires « , indique que les envois de fonds des expatriés vers les pays à revenu faible et moyen ont augmenté de 4,9 % en 2021, pour atteindre 626 milliards de dollars, contre 597 milliards de dollars en 2021. Il prévoit également que les envois de fonds des travailleurs migrants vers les pays en développement vont augmenter de 2,6 % en 2023 pour atteindre 815 milliards de dollars, contre 794 milliards de dollars en 2022 et 1,7 % en 2021 pour 781 milliards de dollars.