Le témoignage de Christophe Oberlin sur les crimes de guerre israéliens

Les Israéliens ne sont plus les maîtres de l’horloge, comme l’explique Christophe Oberlin dans son livre très documenté qui revient sur le long processus qui permet désormais de mettre en cause Israel devant la CPI

Christophe Oberlin, témoin privilégié comme médecin du terrain Palestinien depuis vingt ans et familier des rouages de la Cour pénale internationale, retrace dans son livre les offensives sanglantes israéliennes sur la Bande de Gaza.

«Nous savons où va chaque balle » déclare l’état-major israélien. Vraiment? Mais ils ne sont pas les seuls.  Chaque crime, dument documenté, est rapporté à la Cour pénale internationale, comme l’explique Oberlin. Un travail médicolégal opiniâtre et confidentiel commencé en 2014 qui permet aux victimes palestiniennes et notamment dans la Bande de Gaza d’être aujourd’hui partie prenante à l’enquête qui va s’ouvrir à La Haye.

 

Le 11 septembre 2001, tournant tragique

Le tournant du 21ème siècle fut marqué par deux événements contradictoires. Les attentats du 11 septembre 2001, point de départ d’un déchaînement militaire aboutissant à la destruction de pays entiers sous couvert de lutte contre le terrorisme ; mais aussi, passée inaperçue, l’entrée en fonction de la première Cour pénale permanente en charge des crimes de guerre en avril 2002.

Vingt ans plus tard, tandis que la plus extrême violence continue à s’abattre sur le Proche-Orient, est annoncé une ouverture d’enquête par la Procureure de la Cour pénale internationale sur les crimes commis en Palestine.

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)

1 COMMENTAIRE

  1. La Cour pénale internationale n’existe que pour les tiers-mondistes … Combien d’Irakiens, entre autres, ont été laminés par la BUSHerie sous prétexte d’armes de distraction massive … Deux poids, deux mesures.

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