Au delà des déclarations intempestives du président américain, la diplomatie américaine en Afrique reste vigilante sur la question des droits humains comme récemment au Tchad
Après le communiqué très critique de l’ambassade des Etats-Unis à N’Djamena sur les libertés démocratiques, le Tchad a choisi de servir une contre-réponse acerbe. Sur le plan intérieur, la riposte est portée par le Mouvement patriotique pour le salut (MPS), le parti au pouvoir, tandis qu’au niveau diplomatique, c’est le ministère des Affaires étrangères qui s’est prêté à quelques rappels en direction des chancelleries. Mûrie depuis deux jours, la réponse du gouvernement tient en deux mots : «Pas d’ingérence !».