Réagissant à l’enlèvement et la mort du journaliste camerounais Martinez Zogo, dont le corps a été retrouvé le 22 janvier à proximité de Yaoundé, de nombreuses ONG, explique Norbert Navarro dans sa revue de presse sur RFI ce week end, pointent du doigt le Président camerounais Buya dont la fin de règne donne lieu à des multiples atteintes aux droits humains
Dans une des revues de presse de ce week end, la rédaction de RFI revient longuement sur le sort réservé au journaliste camerounais Martinez Zogo: « Le corps, nu et atrocement mutilé, de Martinez Zogo a été retrouvé, le 22 janvier, à une quinzaine de kilomètres de Yaoundé ; que notre confrère camerounais était Directeur général de la radio Amplitude FM, au sein de laquelle il animait Embouteillage, une émission quotidienne qui dénonçait des affaires de corruption… Libération, sur la foi des développements exprimés par RSF, fournit des détails sur son rapt et son meurtre, dont nous préférons, pour l’heure, vous faire grâce, mais qui ont été mis en ligne par la déclinaison sur Internet de ce journal ».
Samira Daoud, Directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale à Amnesty International, interpelle les autorités du Cameroun à propos de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. RFI dans sa revue de presse note que Reporters sans Frontières (RSF) a publié un communiqué mettant gravement en cause un responsable des services de renseignement ainsi qu’un puissant homme d’affaires et un haut dirigeant camerounais. Dans la soirée, le site du quotidien Libération reprenait à son compte et développait ces allégations de RSF, organisation selon laquelle, lors de son interrogatoire par les enquêteurs, un agent de la Direction générale de la recherche extérieure camerounaise serait passé à table, avouant avoir planifié l’assassinat de Martinez Zogo avant d’y participer, le tout en lien avec un puissant homme d’affaires et un haut dirigeant politique camerounais.
Cameroun : le meurtre d’un éminent journaliste d’investigation
