Entre Italie et Algérie -a déclaré la Présidente du Conseil italien Giorgia Meloni- a été construit “un extraordinaire pont qui pourra être utile à l’Europe entière surtout en matière d’approvisionnement énergétique”.Des espoirs bientôt déçus?
Le gouvernement italien semble oublier que l’Algérie a demandé officiellement de faire partie des BRICS (le regroupement de cinq pays comprenant Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Les BRICS -dont la population totale (3,3 milliards d’habitants) constitue plus de 40% de la population mondiale- non seulement sont en train de renforcer leurs rapports économiques réciproques. Ils sont aussi en train de construire un système de rapports économiques internationaux alternatif à celui dominé par l’Occident. Iran et Argentine aussi ont demandé à être admis aux BRICS, alors qu’Égypte, Turquie et d’autres sont en train d’avancer dans cette voie. Tout cela est considéré par les États-Unis et par les puissances européennes comme une menace contre leurs intérêts fondamentaux. Washington redoute surtout le plan des BRICS de miner l’hégémonie du dollar, en créant pour les échanges internationaux une nouvelle monnaie ou un panier de monnaies dont la valeur est fondée sur l’or et autres matières premières.
Ridicule, les BRICS ou le G20 ne sont pas « les menchéviques » mais une agrégation fonctionnelle à l’économie mondiale. Du reste, la plus grande organisation avancée du genre est bien l’UE qui renonce au gaz russe au prix de récession. Ce qui démontre combien le système est tant pragmatique à l’intérieur, est lisible dans la critique du $ dollar par rien que le chef de la Banque d’Angleterre. C’est une phase historique qui change et les USA savent que $ as good as gold dosen’t work anymore.
Argumentation très faible…
Je lis : « Le ‘pont énergétique » entre l’Algérie et l’Italie menacé avant d’exister ». Quand il s’agit de l’Algérie, on annonce toujours des malheurs. Ah la nostalgie de l’Algérie française qui persiste 60 ans après.