Il y a dix jours, plusieurs organisations de la société civile burkinabé se sont réunies en marge du conseil des ministres pour discuter du démantèlement du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), unité militaire d’élite créée par Blaise Compaoré pour assurer sa protection. Huit mesures ont été présentées à l’issue de la réunion dont la délocalisation du RSP à 100km de la capitale Ouagadougou, la suppression des primes trimestrielles, le changement de la mission et du nom du RSP en « Groupement de sécurité présidentielle » au plus tard le 31 mars 2015. Par ailleurs, ces organisations réclament le basculement de trois camps réservés au RSP (Loango, Ouaga 2000 et Pô) dans le giron de l’armée régulière et la nomination du colonel Serge Ouédraogo au poste de chef d’Etat major de la gendarmerie à la place du colonel Tuandaba Coulibaly.
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