Selon Mohamed Bazoum, le nouveau président du Niger qui passe pour un ami de la France et qui s’exprimait sur France 24, les résultats de l’intervention militaire française contre le terrorisme ne sont pas au rendez-vous.
Le nouveau président du Niger a qualifié lundi d’« échec relatif » la lutte contre le djihadisme dans son pays. Malgré ce constat, il a appelé la force française Barkhane à conserver son aide au niveau aérien, même en cas de retrait partiel.
« Nous aurions souhaité, dans le cadre de la coopération avec l’armée française, avoir de meilleurs résultats que nous n’en avons. Cet échec relatif, c’est notre échec à tous, l’échec de l’ensemble de la coalition », a expliqué Mohamed Bazoum dans une interview sur France 24/RFI.
Un retrait partiel n’est pas « un abandon »
Interrogé sur un possible retrait partiel de la force Barkhane, Mohamed Bazoum a assuré qu’il ne ressentirait « pas cela comme un abandon de la part des Français ». « Ce qui nous importe nous c’est une certaine présence des forces aériennes françaises qui, de mon point de vue, sera garantie quels que soient les effectifs français qui seront présents », a-t-il ajouté.