Cela fait quarante ans que la presse française s’échine pour tenter de découvrir les comptes cachés de Jean-Marie Le Pen en Suisse. Depuis que le leader du Front national a hérité dans les années 70 de l’héritage des ciments Lambert. Cette fois, Mondafrique peut révéler que le majordome de Jean-Marie Le Pen, Gérald Gérin, 41 ans, détenait bien Balerton Marketing Limited, une société immatriculée aux îles Vierges britanniques, mais gérée en Suisse par l’avocat Marc Bonnant. Cette société possédait un compte à la Compagnie bancaire helvétique (CBH), riche de 2,2 millions d’euros, dont 1,7 million d’euros sous forme de lingots et de pièces d’or. Seulement voilà, la Suisse a accepté de collaborer avec les fiscs étrangers. Avant qu’une commission rogatoire internationale lancée par la France ne découvre le nom de l’actionnaire du trust Balerton, Gérald Gérin a préféré, il y a moins d’un mois, rapatrier ses avoirs dans l’Hexagone. Non seulement le majordome de Jean-Marie Le Pen risque d’être mis en cause pour « évasion fiscale », mais il devra également expliquer comment à son âge il a déjà pu accumuler un tel bas de laine.