Farés Sellal, le fils du Premier ministre Algérien, Abdelmalek Sellal a disparu ces derniers jours de la circulation à Alger. Selon plusieurs sources concordantes, c’est son père qui lui a demandé personnellement de faire profil bas et de partir à l’étranger, à Londres pour rejoindre sa sœur Rym Sellal qui vit dans des conditions très confortables, pour échapper à une éventuelle campagne de critique qui pourrait lui causer de sérieux problèmes. Et pour cause, le fils du premier ministre fait des affaires qui alimentent des rumeurs malveillantes.
Le fils Sellal a défrayé la chronique à Mazda Algérie où il a été récompensé ces derniers temps par des bonus alléchants. Farès Sellal occupait un poste de responsabilité à Mazda Algérie et sur de nombreuses ventes, il était soupçonné de toucher des ristournes conséquentes. Est-il, pour autant, un ingénieux commercial ? Pas du tout, répondent les adversaires politiques d’Abdelmalek Sellal qui sont très nombreux au sein de l’institution militaire algérienne. Des adversaires qui voient d’un très mauvais œil ses ambitions présidentielles. Et il demeure très facile de chercher des poux dans la tête des Sellal, car le fils Farès bénéficiait d’un traitement étrangement très favorable à Mazda Algérie qui appartient au groupe Mazouz dirigé par l’homme d’affaires qui monte en ce moment en puissance en Algérie, Ahmed Mazouz. Ce dernier a été l’un des principaux bailleurs de fonds de la campagne électorale en faveur du 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Son investissement sur la candidature de Bouteflika et sa collaboration avec le fils de son Premier ministre se sont avérés finalement très rentables puisqu’il ne cesse de décrocher les plus gros projets de l’heure à l’image des importants avantages fiscaux qui lui ont été accordés pour bâtir une unité de production de sucre à Boumerdès, à 50 Km d’Alger.