L’annonce du retrait du géant canadien Bombardier du Maroc retentit comme une bombe dans le ciel clair du secteur florissant de l’industrie aéronautique marocaine.
Depuis l’annonce du retrait de Bombardier, e ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, qui gèrait personnellement le dossier, est pris sous un feu roulant de critiques. L’hebdomadaire Maroc Hebdo titre dans son édition du weekend « Bombardier s’en va : Le discrédit », en insistant sur un nouveau coup dur pour Moulay Hafid Elalamy et du coup, pour l’attractivité du Maroc.
L’offre Maroc, que symbolise ce ministre particulièrement entreprenant, pourrait en effet subir les conséquences du retrait de Bombardier. « Les investissements internationaux sont tellement volatiles qu’il suffit d’un petit couac pour gripper la machine », explique un industriel de Casablanca.