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Le déclin programmé du gaz algérien

La Direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère français  des Armées prévoit que l’Union européenne (UE) risque de rester exposée à une compétition sévère d’approvisionnement en matière de gaz naturel  et à des perspectives très négatives sur l’évolution du marché algérien

Jusqu’au début de l’année 2022, la Russie couvrait plus de 50 % des importations de gaz de l’Union européenne par gazoduc. Les volumes livrés via gazoduc à l’Union européenne par les autres pays fournisseurs que sont la Norvège, l’Algérie, la Libye et l’Azerbaïdjan, cumulaient 97 Gm3 de gaz en 2021, contre 118 Gm3 pour la Russie. 

Le maintien des capacités d’exportation de l’Algérie est tributaire du succès de développements en cours ou envisagés de réserves identifiés. Ces développements ne devraient pas suffire à empêcher un fort déclin de la production au cours de la décennie 2030. La consommation de gaz de l’Algérie a connu une forte croissance depuis deux décennies, grevant ses capacités d’exportations.

L’Azerbaïdjan et la Libye devraient rester des fournisseurs subsidiaires, compte tenu des limites de leurs capacités d’extraction (et ce en dépit d’une forte en hausse en 2022 – politiquement critiquée – des importations en provenance d’Azerbaïdjan).

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