Gérard Bapt, le député socialiste qui fait partie d’un quatuor d’élus du parlement français, effectuant actuellement un voyage « privé » en Syrie, s’est fait passer un savon téléphonique par Manuel Valls. Il est resté à son hôtel quand ses trois collègues de droite ont rencontré Bachar el-Assad, le président syrien qu’on continue à qualifier de « dictateur » et de « boucher » à l’Élysée. Pour les diplomates français, qui persistent à rechercher une hypothétique troisième voie avec l’introuvable opposition dite modérée, Assad n’est de toute façon plus un interlocuteur valable tellement il est affaibli militairement. C’est tout juste si on consent à lui décerner le titre de « gouverneur de Damas ».