Les autorités burkinabé envisagent de doter leur pays avant la fin de la transition d’une agence nationale de renseignement qui aura notamment pour mission de surveiller la montée sur la frontière avec le Mali de l’islam radical apporté sous couvert d’actions humanitaires par des ONG du Qatar. La nouvelle agence, qui sera confiée à un officier supérieur de l’armée, centralisera les activités de renseignement au Burkina Faso actuellement éparpillées entre la police, la gendarmerie et l’armée.