Lorsque le président malien Bah N’Dawest a été reçu à Alger dimanche, son principal interlocuteur est le chef d’état major Saïd Chengriha et non le Président de la République algérienne, Abdemadjid Tebboune
En visite de deux jours à Alger, le chef de l’État malien Bah N’Daw, en fonctions depuis 2020, a tenu à remercier ses hôtes algériens : « Nous sortons d’une crise assez difficile et complexe et, sans l’appui et le soutien de nos amis algériens, nous n’aurions pas pu nous en sortir […]. Au terme de cette visite, nous nous sentons soutenus, aidés, appuyés dans notre démarche. »
Le Mali, chasse gardée
Le nouveau président malien sait combien l’appui algérien lui est nécessaire. Depuis toujours, l’Algérie veille de près à la stabilité sur son flanc sud, notamment tout le long de la très longue frontière que le pays possède avec le Mali. La dernière initiative de paix entre groupe armés et gouvernement malien a été négociée sous l’égide des autorités algériennes en 2015 et s’est soldée par « les accords d’Alger » qui, depuis, se sont perdus dans les sables. L’offensive diplomatique du pouvoir algérien à Bamako a redoublé d’intensité depuis que la junte militaire, où Alger possède de précieux relais, a pris le pouvoir.
La présence algérienne est d’autant plus forte que la France, qui maintient une forte présence militaire au Mali depuis 2013, est en de mauvais termes avec les militaires au pouvoir et cherche désespérément à botter en touche.
La preuve par le protocole
Ce qui est intéressant dans cette visite, c’est le protocole qui a été à l’oeuvre durant cette visite et qui démontre, s’il en était besoin, que le maitre des Horloges diplomatiques et sécuritaires est le haut commandement militaire, et lui seul. Lorsque le président malien est .reçu par le Président de la république, Abdelmadjid Tebboune, c’est en présence du chef d’état-major, Saïd . Chengriha. A quel titre? Le géénral Chengriha n’a pas hérité, à l’instar de son prédécesseur Gaïd Salah, des fonctions de ministre de la Défense.
Comble de l’ironie, le chef des armées algériennes a reçu, cette fois ci seul, le président malien, sans que le président Tebboune soit présent.
Une façon claire de orter qui est aux manettes aujourd’hui en Algérie.
Calme toi Nouri! Rien dans cet article denote un acharnement sur l’Algerie.
Je trouve au contraire qu’ il ya la, a travers la visite du Chef d’Etat Malien a Alger, rune analyse ou une observation pertinente, peut-etre meme une tentative de decryptage, des relations entre Alger et Bamako.
Maintenant, tu peux toujours etre en desaccord et contribuer a la discussion avec tes propres arguments.
Mais si a chaque fois que l’on parle de l’Algerie, on percoit systematiquement de la malveillance, ce n’est meme plus la peine de mentionner ce pays si ce n’est que pour le flatter.
Je suis un Algerien, je suis un Homme Libre et Souverain. La flatterie c’est pour les « teenage princesses » et les putes.
Dixit la Bete Noire.
Pourquoi alors perdre vtre temps à nous lire? A moins que vous soyez l’émissaire de j ene sais quel groupe d’activistes
On a besoin d’information objective, impartiale et crédible. Votre acharnement sur l’Algérie dénote une perversion journalistique maladive !