L’avocat et activiste politique, Lazhar Akremi, a comparu hier devant le juge d’instruction au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme dans l’affaire de formation d’une bande dans le but de mener un complot contre la sûreté de l’Etat.
L’avocat, activiste politique et ancien ministre de l’Intérieur, Lazhar Akremi, comparait, ce mercredi 17 mai, devant le juge d’instruction au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Akremi sera entendu dans l’affaire montée de toutes pièces de « formation d’une bande dans le but de mener un complot contre la sûreté de l’Etat intérieure », qu’une justice aux ordres vient de mettre sur pied..
Aussi vagues soient elles, les accusations sont d’une gravité extrême, alors qu’elles sont totalement fantisistes. L’ancien ministre de qu’est Akremi, connu pour ses positions anti islamistes, aura passé l’essentiel de sa vie politique à lutter contre le terrorisme. Lorsque le mouvement Ennahdha s’empare en 2012 du gouvernement tunisien, cet homme de caractère est un des premiers à dénoncer la création de camps d’entrainement de militants salafistes dans le sud tunisien.
Les muets du sérail
À noter qu’il a été décidé de reporter l’audition de Akremi car il a refusé de se déplacer à bord de ce qu’il qualifie de “voiture de la torture”.Selon ses avocats, Akremi n’a pa répondu aux enquèteurs durant toute la période de sa détention et pas d’avantage lors de sa comparution devant le juge chargé du dossier au mois de février, rapporte « Mosaïque fm ».
Ce qui ne surprend gère quand on connait la personnalité de l’ancien ministre, toujours à l’affut de la moindre information sur les coulisses de la vie internationale ou de la classe politique tunisienne, notamment sur l’actualité en Libye, mais toujours bien discret quand on l’interrogeait sur ses activités présentes ou passées.
Fidèle en amitié, Lazard Akremi était certes un homme de l’ombre, voire parfois des coups tordus, mais toujours au service de son pays, la Tunisie