L’économie algérienne est en passe de franchir des étapes significatives, selon les dernières projections du Fonds Monétaire International (FMI) reprises par des sites à Alger, annonçant une ascension remarquable dans le classement des économies africaines.
En effet, le produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie est en voie d’atteindre un nouveau sommet, selon les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI). D’après ses estimations, d’ici 2024, le PIB algérien devrait s’élever à près de 270 milliards de dollars, propulsant ainsi le pays au troisième rang des économies africaines, juste derrière l’Afrique du Sud et l’Égypte.
De plus, en 2023, le PIB de l’Algérie était de 33.225 milliards de dinars, soit environ 243 milliards de dollars. Ces chiffres devraient grimper à 36.764 milliards de dinars cette année, puis à 43.634 milliards de dinars en 2026. En termes de dollars, cela représente respectivement 293 milliards et plus de 318 milliards de dollars.
Encouragements du FMI
En outre, le FMI a exprimé sa satisfaction quant aux récentes performances de l’économie algérienne. Les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes ont été salués. Selon le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, ces avancées placent l’économie du pays sur une voie de croissance prometteuse.
En 2023, l’économie algérienne a enregistré une croissance de 4,2%, principalement due à la reprise de la production d’hydrocarbures et aux performances solides des secteurs de l’industrie, de la construction et des services. Pour 2024, le FMI prévoit une croissance économique réelle maintenue à un niveau robuste de 3,8%, soutenue par des dépenses budgétaires importantes.
Les perspectives économiques globales de l’Algérie à moyen terme dépendent largement de ses efforts de diversification économique et de son attrait pour les investissements privés. Le FMI souligne l’importance de réformes structurelles soutenues, d’une amélioration du climat des affaires et de l’exploitation de nouveaux marchés d’exportation pour stimuler davantage la croissance ainsi que la création d’emplois.