hL’État islamique a confirmé jeudi 3 juillet, la mort de son dirigeant Abu al-Husayn al-Qurayshi, tué lors d’affrontements avec un groupe militant rival, Hayat Tahrir al-Sham, implanté au nord-ouest de la Syrie.
Ce qui est cocasse, c’est qu’au printemps, le même Abou Hussein al-Qourachi, l »chef présumé » du groupe jihadiste Etat islamique (EI), aurait été « neutralisé » en Syrie selon les termes employés par le président turc Recep Tayyip Erdogan. Cette fois au coeur de ‘été, c’est le mouvement terroiste qui annonce lui même la disparition de son leader. Le cécryptage de ce double décès reste à faire.
Une certitude, les informations sur le sort des chefs présumés del ‘EI sont difficiles à recouper.
« EI » vaincu mais jamais enterré
Un nouveau chef, Abu Hafs al-Hashimi al-Qurayshi, a été nommé. Il n’a fait aucune déclaration.L’État islamique n’a plus la puissance qu’il avait en 2014, mais ses miliciens continuent de terroriser des portions importantes de territoire en Syrie.
Le groupe reste sous la pression d’une coalition de forces syriennes et irakiennes dirigée par les États-Unis.
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