Issad Rebrab flamboyant PDG du groupe algérien Cevital (3,5 milliards de CA en 2014), se dit victime d’une tentative de déstabilisation par certains cercles du pouvoir. Il a accusé le PM Sella d’être à l’origine d’une demande de renseignements auprès de Tracfin, l’organisme français chargé de pister les flux financiers au ministère des Finances. En réalité Issad Rebrab, très endetté après les rachats de plusieurs entreprises européennes, cherche à faire pression sur le gouvernement français pour installer son groupe en France et profiter d’un climat d’affaires plus favorable. L’homme d’affaires se dit épuisé par les tracasseries administratives et la difficulté à recruter des cadres et des ouvriers de qualité en Algérie. Par ailleurs Issad Rebrab peut se consoler, momentanément, en se rendant à Tanger le 21 novembre pour les Meday’s organisés par le think tank Amadeus présidé par Brahim Fassi Fihri, fils de l’ancien ministre des Affaires Etrangères et actuel conseiller royal. C’est la première fois qu’une personnalité algérienne de ce niveau participe à ce raoût qui rassemble la crème internationale des politiques, des chercheurs et des dirigeants d’entreprises.
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