La Chine qui a beaucoup investi ces dernières années a appelé à « garantir la sécurité d’Ali Bongo ».La France, elle, qui ne pouvait faire moins en raison de son soutien constant au régime malgré toutes ses dérives a condamné le coup d’état militaire quelques heures après la destitution du président gabonais
La Première ministre, Elisabeth Borne, a affirméque la France suivait « avec la plus grande attention » la situation, lors d’une réunion devant les ambassadrices et ambassadeurs de France réunis à Paris.
L’association française Survie, qui milite notamment contre la « Françafrique », a exhorté mercredi la France à « s’abstenir de tout interventionnisme militaire » au Gabon. Elle appelle la France à la plus stricte neutralité », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le Kremlin également a indiqué suivre la situation au Gabon avec une « profonde préoccupation ». « La situation au Gabon est un sujet de profonde préoccupation » a déclaré mercredi à Moscou à des journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Chine quant à elle, a appelé à « garantir la sécurité d’Ali Bongo ».
« Les informations concernant la prise de pouvoir illégale au Gabon sont profondément préoccupantes », a estimé la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, dans un communiqué.Elle a rappelé que les membres du Commonwealth, organisation que le pays a rejoint l’année dernière, devaient respecter « l’Etat de droit et les principes de démocratie ».