Le militant politique algérien Karim Tabbou, figure emblématique de l’opposition, est une fois de plus la cible de mesures judiciaires.
Ce 19 août 2024, alors qu’il s’était rendu à la caserne militaire de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) à Delly Ibrahim pour se conformer à ses obligations de contrôle judiciaire, ce dernier aurait été conduit au tribunal de Koléa sans qu’il lui soit permis de contacter ses avocats. Le juge d’instruction de ce même tribunal aurait décidé de le placer sous mandat de dépôt, une décision qui suscite une vive indignation.
La polémique relancée
Le militant politique Karim Tabbou fait à nouveau l’objet d’une controverse suite à sa récente incarcération. Dans un communiqué rendu public par son collectif de défense, ses avocats dénoncent l’arbitraire de cette nouvelle incarcération.
« Comme à son habitude, M. Karim Tabbou s’est rendu ce matin à la caserne de Dely Ibrahim, dédiée à la sécurité intérieure, pour signer le registre de contrôle judiciaire imposé par le juge d’instruction du tribunal de Koléa », rappelle le communiqué.