Après une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. Il a mis fin à sa grève le 8 janvier 2021, après que la date de son audience a été programmée. Très faible, il a dû être hospitalisé le jour même. En mars, il a contracté la Covid-19 à cause de la grande promiscuité dans les prisons guinéennes et n’a pu bénéficier d’assistance médicale que sous la pression de l’opinion publique et de ses avocats.
Le 27 juillet, Oumar Sylla a été évacué à l’hôpital de Ignace DEEN où un collège de médecins cardiologues ont exigé son hospitalisation d’urgence et immédiate à cause de la dégradation avancée de son état de santé, deux électrocardiogrammes ayant révélé de sérieux problèmes du cœur et l’impossibilité pour Oumar Sylla de marcher. Mais les autorités guinéennes ont refusé de donner suite à cette injonction des médecins en dépit de l’urgence, des constatations et recommandations des médecins, en maintenant Oumar Sylla en détention. Aujourd’hui 2 août 2021, Oumar Sylla a de nouveau été interné à l’hôpital suite à une crise.
Cette attitude du pouvoir guinéen de refuser les soins de l’activiste montre une volonté manifeste de le laisser mourir. En outre, son épouse craint un risque d’empoisonnement comme l’avaient subi les quatre opposants morts en prison en début d’année
Série Peuls (5), le Président Alpha Condé souffle sur les braises du communautarisme