Les militaires guinéens, auteurs du coup d’Etat du 5 septembre, n’ont concédé à peu près rien à la mission de la CEDEAO venue les rencontrer à Conakry
La malheureuse DEDEAO n’a obtenu de ses interlocuteurs guinéens ni calendrier précis de transition, ni principe d’un partage du pouvoir avec les civils. Encore moins la libération de l’ex-président Alpha Condé.
Toutefois, la délégation de la CEDEAO, conduite par le président de sa commission Jean-Claude Kassi-Brou, comprenant les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Ghana, du Nigeria et du Togo, a pu rencontrer, le vendredi 10 septembre, l’ex-président Alpha Condé ainsi que son ancien protégé devenu son tombeur, le lieutenant-colonel Mamadi Doumbia, porté à la tête du Comité pour le rassemblement et le développement (CNRD).
L’organisation sous-régionale avait tenu mercredi dernier un sommet extraordinaire virtuel pour exiger la libération immédiate du président Alpha Condé et le rétablissement de l’ordre constitutionnel en Guinée. La démarche était sans doute un peu précipitée!
Guinée, le réquisitoire de Mamady Doumbouya contre « le pouvoir inaccessible des Blancs »