Le secrétaire général de BrainForest, Marc Ona Essangui a fustigé sans ménagement le comportement des leaders de l’opposition qui ont accepté d’aller au gouvernement à l’issue de la dernière composition.
Parmi eux, il a nommément cité Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président de « Union & Solidarité » qui hérite désormais du portefeuille de l’Enseignement supérieur.
Dans un premier tweet sur la toile, Marc Ona Essangui se demande si l’ancien partisan de Pierre Mamboundou va reconsidérer une plainte qu’il aurait déposée à la Haute Cour de justice contre Ali Bongo Ondimba pour son « acte de naissance » qu’il a jugé de faux.
« Moukagni Iwangou va-t-il retirer sa plainte à la haute cour de justice? Reconsidérer sa démarche à Nantes pour le ’’faux acte de naissance’’ de son nouveau maître ? », s’est insurgé Marc Ona Essangui dans un tweet.
Quelques minutes plus tard, l’activiste est revenu à la charge en se demandant ce que valent « les leaders politiques de l’opposition aux yeux du peuple après avoir regardé la prestation de serment devant celui qui a fait l’objet par eux de nombreuses plaintes à la haute cour de justice, à la CPI et à Nantes? »
Quelques instants après, le secrétaire général de BrainForest a réorienté son fouet vers Maoukagni Iwangou, ce juriste à qui il rappelle la valeur des Textes d’une formation politique.
« Les statuts d’un parti politique ont la même valeur que la constitution de la République pour les adhérents. Quand un chef de parti piétine les statuts de son parti après avoir mené une campagne pour le respect de la constitution de la République, on est en droit de se poser des questions qui fâchent... », a-t-il écrit.
En effet, Moukagni Iwangou s’est auto-exclu de sa formation politique en foulant aux pieds l’article 48 bis des statuts qui stipule que « toute participation d’un militant dans un gouvernement, une instance parlementaire ou un camp politique opposé à la position du parti expose ce dernier à la radiation »
Marc Ona termine son réquisitoire contre les opposants invités « à la mangeoire » par un tweet de dégoût en vers ces opposants.
« Posez la question à mon entourage, je ne cesse de dire que tous ces hommes politiques ont cessé de m’inspirer, du moins ils ont cessé d’exister politiquement à mes yeux au soir du 27 août 2016. Je m’étonne que certains citoyens aient cru qu’ils pouvaient encore incarner l’alternance au pouvoir. Ce constat explique mon silence sur des sujets comme les élections législatives. Je suis juste indigné de constater qu’un homme politique comme Moukagni Iwangou tombe dans le piège après avoir été au cœur des démarches contre l’acte de naissance d’Ali Bongo, le dossier de la destitution et surtout celui de la CPI. Voudrait-il nous faire savoir que lui-même classe ces dossiers après avoir suivi sa prestation de serment ? », a-t-il posté, dégoûté.
Tôt ce matin, Marc Ona Essangui avait tweeté qu’il attendait de voir l’attitude de ces opposants face à « leur nouveau maître » lors de la cérémonie d’allégeance, après toutes les allégations qu’ils lui ont faites.
Camille Boussougou
Bravo ! pour cette remise en place Marc Ona Essangui .